Philibellules

  Erythromma najas (mâle) - 1   Les naïades aux yeux rouges sont des demoiselles très discrètes. Je ne les observe qu’au Rotenhammerkoepfel, sur une zone plus petite qu’un terrain de football. Elles apprécient les eaux calmes de ce lieu à l’écart. Absentes des zones marécageuses, elles privilégient la végétation rivulaire dense. J’ai glissé plus d’une fois dans la vase en tentant de m’approcher davantage ! Les mâles sont présents du matin au soir tandis que les femelles semblent privilégier les heures chaudes de l’après-midi.   Erythromma najas (mâle) - 2 Erythromma najas (mâle) - 3 Erythromma najas (mâle) - 4 Erythromma najas (mâle) - 5   Voir ou revoir : Monsieur Naïade Les Naïades de la Sauer

  Niederwald - 1   Rotenhammerkoepfel est une zone que les anciennes cartes identifiaient comme Niederwald (littéralement « Sous-bois »). Faisant partie de la Réserve du Delta de la Sauer, accessible en barque depuis Munchhausen, je la rejoins via le parcours sportif de Seltz. Cette zone d’observation m’avait été signalée par des sportifs et des pêcheurs. Sauvage et libre, les berges glissantes de cette foret immergée m’ont plusieurs fois fait tomber dans la vase ! J’y ai photographié naïades, gomphes, libellules fauves et déprimées. Nota : Rotenhammerkoepfel désigne la forme du lit de la Sauer à cet endroit (« Tête de marteau pourri »).   Niederwald - carte IGN Niederwald - 2 Niederwald - 3 Niederwald - 4 Niederwald - 5   Voir ou revoir : Le Delta de la Sauer

Asilide - 1   Cette mouche est un tueur de libellules ! L’asilide consomme également d’autres mouches et des papillons. Je l’observe assez souvent lors de mes sorties photo près du Rhin. A mon avis, elle aurait besoin d’un bon coup de peigne !   Asilide - 2 Voir ou revoir : Predator Les asilides

Libellule fauve (mâle) - 1   Le fauve du Rotenhammerkoepfel (pas facile à prononcer ;-)) est une libellule fauve, Libellula fulva . Un mâle qui défend son territoire à la végétation abondante sur ce bras mort de la rivière Sauer. Selon les stations d’observation, les fauves sont plus ou moins farouches. Celui-ci s’est laissé approcher le temps de quelques photos.   Libellule fauve (mâle) - 2 Libellule fauve (mâle) - 3 Libellule fauve (mâle) - 4   Voir ou revoir : La vie des fauves Petits dragons du Beilenkopf

Cygnes tuberculés   Les premiers grands oiseaux des zones humides ouvertes où j’observe les libellules sont les cygnes tuberculés. Présents sur le Rhin, sur les darses, nichant sur les rives des bras morts et des affluents du vieux fleuve. Accompagnés parfois de canards, de bernaches et de corneilles, leur équipage rencontre un succès certain auprès des lanceurs de pain rassis malgré les recommandations contraires de la LPO et du Conservatoire des Sites Alsaciens. https://alsace.lpo.fr/ https://www.conservatoire-sites-alsaciens.eu/   Cygnes tuberculés - 2 Cygne tuberculé Cygne tuberculé - 2 Cygnes tuberculés - 3 Voir ou revoir : Tintamarre Les bords du Rhin

Caloptéryx éclatant (femelle)   Deux variétés de caloptéryx cohabitent sur la plupart de mes stations d’observation près du Rhin : le caloptéryx vierge et le caloptéryx éclatant. Le caloptéryx éclatant est le plus commun. Volontiers curieux, il n’hésite pas à s’approcher du photographe. Le caloptéryx vierge, parfois abondant localement, demeure discret, voire absent certaines années. Sans doute plus sensible aux variations de courant et aux crues du fleuve et de ses affluents.    Caloptéryx éclatant (femelle) - 2 Caloptéryx éclatant (mâle) Caloptéryx éclatant (mâle) - 2 Caloptéryx éclatant (mâle) - 3 Caloptéryx vierge (femelle) Caloptéryx vierge (femelle) - 2 Caloptéryx vierge (mâle) Caloptéryx vierge (mâle) -2 Voir ou revoir : Caloptéryx du Fahrgiessen 500è Les caloptéryx du Rhin

Orthétrum réticulé (femelle) - 1   L’orthétrum réticulé est une libellule assez commune sur les rives du Rhin. Arpentant sans relâche son territoire, il se pose parfois sur les branches hautes des saules et le plus souvent dans les allées et les chemins pour chasser ses proies, en chasser ses congénères ou s’accoupler. Il n’est pas rare de suivre un coeur copulatoire voler jusqu’à un point d’eau où la femelle pondra, fermement maintenue par le mâle en vol stationnaire. Ses pièces anales disjointes et son abdomen jaune à bandes noires permettent de reconnaître une femelle orthétrum réticulé.   Orthétrum réticulé (femelle) - 2 Orthétrum réticulé (femelle) - 3 Voir ou revoir : Orthétrum réticulé Tout beau, tout neuf L’orthétrum affamé

  Fahrgiessen au printemps   Le Fahrgiessen est un bras mort du Rhin. Isolé partiellement du fleuve canalisé par une digue, il communique avec la rivière Sauer qui emprunte également l’ancien lit du fleuve. Lors des crues du Rhin, le Fahrgiessen et sa foret alluviale (Fahrkopf) servent de polder naturel. Auparavant géré par l’association de pêche de Seltz, le Fahrgiessen est depuis plus de 10 ans rattaché à la Réserve du Delta de la Sauer (Munchhausen).    Fahrgiessen - carte IGN   Alors que ce site naturel est proche de la maison, j’ai hésité plusieurs années avant de fréquenter ses berges et ses moustiques ! Si ragondins, cygnes tuberculés, hérons cendrés, corvidés, pics et passereaux sont les hôtes du Fahrgiessen, j’ai pu y rencontrer des chevreuils égarés. Plus discrets, de nombreux insectes peuplent ses rives : papillons et libellules entre autres. Aeschnes, anax,libellules fauves et déprimées, gomphes, orthétrums, caloptéryx et agrions sont présent

Agrion jouvencelle   L’agrion jouvencelle est une demoiselle assez commune sur toutes mes stations d’observation (Vosges du Nord, Rhin). Ces photos ont été prises à l’étang du Heimbach (Vosges du Nord). Chez la femelle, la forme verte et la forme bleue co-existent mais la forme verte semble plus abondante. Comme j’observe cette libellule sur toutes mes stations, j’ai eu tendance à la négliger et oublier de la photographier.   Agrion jouvencelle - Accouplement   Voir ou revoir : Coenagrion puella L’agrion jouvencelle

  Libellule déprimée   Reconnaissable à son abdomen large, cette libellule déprimée a été photographiée à l’étang du Heimbach (Vosges du Nord). Contrairement à ce que j’ai pu lire, ce mâle ne défendait pas un territoire : il semblait en visite. C’est un comportement que j’ai pu observer au Fahrgiessen et à l’étang du Beilenkopf près du Rhin. Bien entendu, j’ai observé des libellules déprimées défendant leur mare ou leur tourbière. Je ne connais pas le cycle de reproduction de cette libellule : je peux en capter une ou deux au printemps puis aucune les années suivantes, mais je ne peux pas affirmer s’il s’agit de mes observations (forcément incomplètes) ou si elles ont un cycle long de plusieurs années qui expliquerait leur absence pendant plusieurs saisons.   Libellule déprimée - 2 Libellule déprimée - 3 Voir ou revoir : Intermittent du spectacle Les déprimées du Fahrgiessen Depressa Libellula depressa