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Affichage des articles du septembre, 2009

Après la ponte

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J'avais remarqué l'année dernière que les sympétrums striés se retrouvaient sur les troncs des grisards en fin d'après-midi. A l'abri du vent et Fin de saison en témoignaient. Vieille femelle Mes observations étaient incomplètes. Il ne s'agissait pas d'une petite séance de bronzage automnal mais de pauses entre deux vols copulatoires. Femelle mature     Male mature Les troncs des peupliers sont des lieux de rendez-vous galants où males et femelles s'observent. Ils s'envolent et s'accouplent au dessus de la petite gravière du Groessworth. Les femelles pondent ensuite seules ou en tandem, en frappant leur abdomen à la surface de l'eau un peu à la manière des orthétrums. Elles rejoignent ensuite les males sur les troncs, leur abdomen maculé distingue celles qui ont pondu récemment.      

Les yeux plus gros que le ventre

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Ce leste vert n'a pas changé de régime alimentaire pour se régaler du fruit du cerisier à grappes (Prunus padus) qui est très répandu sur la digue Est du Groesswoerth. Bien que peu nombreux, les lestes sont les dernières demoiselles encore en vue, les agrions ayant purement et simplement disparu. Les libellules sont toujours présentes : les aeschnes désertent le lit asséché de la Sauer et s'aventurent près des digues pour trouver leurs proies tandis que les sympétrums striés et sanguins se réchauffent au soleil, engourdis. Mais ça n'a rien de palpitant que de capter un si bel insecte posé sur une barrière !  

Disette

Le niveau du Rhin, de ses affluents et des bras morts a baissé. Le Fahrgiessen n'a pas belle allure, découvrant ses berges boueuses. Quelques aeschnes patrouillent au ras de l'eau, les sympétrums sont les grands absents. La Sauer ne laisse entrevoir qu'un maigre chenal et un lit vaseux exploré par les hérons et les aigrettes blanches. Pas ou peu de libellules en vue, rien qui ne mérite une photo.

Rien n'est moins sur que l'incertain

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  Voici un problème typique d'identification : cette aeschne peut être confondue avec une autre, je ne dispose pas de bons clichés et mes notes d'observation ne me sont d'aucun secours ! L'aeschne mixte (aeschna mixta) est définie par Daniel Grand et Jean-Pierre Boudot comme le véritable petit sosie de l'aeschne des joncs (aeschna juncea). Comment les distinguer à coup sur lorsque les clichés et les notes de terrain ne montrent pas ce qui les différencie (la taille, la marque jaune en forme de clou à la base de l'abdomen) ? Une interview ? Une énième relecture des ouvrages de référence ? L'aeschne mixte peuple sensiblement les mêmes habitats que son ainée, les eaux stagnantes à faiblement courantes, ce qui est le cas de l'étang du Beilenkopf. Leur période de vol est également commune. Leur comportement, les mâles patrouillent le long de la végétation des berges, ne me permet pas de trancher. Une énième relecture du Guide des libellules, "

Les ailes du sympétrum

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Capter un sympétrum a beau paraitre facile à bon nombre d'amateurs, je ne m'en lasse pas. Pas plus que je ne me lasse de contempler ses ailes magnifiques, puissantes et fragiles.

Portrait d'un leste

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Les lestes verts se font plus discrets dans la Réserve naturelle de Munchhausen. Perchés au sommet des hautes herbes de la digue Est, ils ne sont guère démonstratifs comme si la chaleur les avait engourdis.

Une vipère

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Une vipère péliade ? Une couleuvre ? La petite gravière du Grosswoerth est gardée par une vipère péliade. Elle se chauffe au soleil et n'entend pas quitter les lieux. Mon pas l'éloigne mollement vers les ronciers où j'espérais traquer les libellules. Comme je ne suis pas certain qu'il s'agisse d'une vipère, je reste à l'entrée de la gravière où ce sympétrum sanguin peu farouche prend la pose. Sympétrum sanguin Sympétrum sanguin Sympétrum sanguin

Coopératif crocothémis

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Dans l'article précédent, j'avais retrouvé les sympétrums (à nervures rouges, sanguins et striés) aux abords de la petite gravière du Grosswoerth. Ce matin, un invité de marque m'attendait, éloignait les sympétrums vers les ronciers comme s'il voulait s'assurer qu'il serait le seul modèle de la séance. D'habitude, les crocothémis écarlates me fuyaient ou se tenaient à bonne distance (étang de l'Etot, Grosswoerth ou étang du Beilenkopf). J'ai pu capter ce mâle, approcher mon trépied et même troquer mon 300mm pour le 100mm macro en fin de séance. On se recoiffe pour la photo