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Affichage des articles du août, 2009

Merci !

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Merci aux sympétrums qui lisent ce blog et ont répondu à mon appel ! Il y 2 jours à peine, je désespérais de ne plus les rencontrer lors de mes observations : ils n'ont pas disparu. Inspectant ce matin la petite gravière à l'entrée du Grosswoerth, j'ai pu constater leur présence dans les ronciers. Les immatures chauffent leurs ailes sur la végétation rivulaire exposée au soleil tandis que les imagos matures se disputent les ronciers au pied des peupliers et des saules blancs. En s'avançant de quelques mètres sur le chemin, je les ai observé et capté, peu nombreux mais vifs, dérangeant les lestes verts et chassés par les orthétrums réticulés. Sympétrum à nervures rouges (femelle) Sympétrum sanguin femelle Sympétrum sanguin Sympétrum sanguin Sympétrum à nervures rouges (mâle)

La tourbière des Saisies

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Balade du 06 juillet 2009 Même en vacances, un amateur de libellules ne peut s'en éloigner très longtemps. La tourbière des Saisies semblait le lieu idéal pour des retrouvailles. Située sur la commune de Cohennoz, entre Crest-Voland et la station savoyarde des Saisies, la tourbière des Arpelières est un espace protégé de 300 ha traversé par un sentier découverte. Ce sentier de caillebotis long de quelques kilomètres permet de découvrir la faune et la flore en évitant de dégrader un milieu fragile. La balade est facile, la faible dénivelée permet de privilégier l'observation plutôt que la transpiration. L'excursion en famille ne permet pas toujours de prendre le temps nécessaire pour photographier mais j'ai pu assister à la fin de l'émergence d'une æschne bleue en pleine après-midi... Emergence d'une æschne bleue Emergence d'une æschne bleue Une orchidée Quelques liens : La tourbière des Saisies Groupe Nature de Faverges Nature Ugine

Photos

Démangé par l'envie de rafraichir l'apparence de mon petit site de photos, j'ai retravaillé cette semaine un template réalisé par Arcsin . Cela m'a permis d'ajouter une nouvelle galerie et de clarifier les liens. Tout est en ligne ici !

Rare sympétrum

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Quel que soit le lieu d'observation, le sympétrum y est rare. Strié ou sanguin, il abondait l'été dernier. L'hiver a été rude dans l'Est de la France, les petites rivières, telle la Sauer, gelaient si profondément qu'on pouvait patiner sur leur lit. Cela a sans doute été fatal aux larves. Sympétrum sanguin mâle

Le rescapé du Hanau

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Captées il y a presque un mois à l'étang du Hanau, voici les dernières traces de la libellule à quatre taches (Libellula quadrimaculata). Ce mâle défendait farouchement un petit territoire et affrontait sans cesse les nombreux orthétrums. Les crocothémis écarlates, plutôt querelleurs, ne s'y frottaient pas et les anax empereur s'enfuyaient à son approche. Disparition des libellules à quatre taches Quadrimacula, enfin !

Leste fiancé

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Apparus depuis quelques semaines dans les Vosges du Nord, les lestes fiancés (Lestes sponza) ont succédé aux lestes des bois (Lestes dryas). Moins nombreux et de taille légèrement inférieure, il m'arrive de les confondre : leurs signes distinctifs ne sont pas évidents à repérer à l'oeil nu ou dans le viseur de l'APN. Le leste fiancé présente une pruinosité en S2, c'est à dire au 2è segment de l'abdomen en partant du thorax (peu visible sur la photo), une coloration bleue du corps moins soutenue que le leste des bois. Ses yeux bleus sont également moins sombres. L'examen attentif des clichés ne m'a pas permis de trancher avec certitude.

Canicule

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Les braves gens n'hésitent pas à braver la canicule et s'en viennent souiller les lieux naturels. Boites de soda, bouteilles vides, papiers gras et sandales laissées par les pourceaux réduisent à néant les efforts des associations de pêcheurs et de bénévoles qui entretiennent les lieux. La réserve naturelle de Munchhausen n'est pas épargnée, les rives du petit Fahrgiessen n'y échappent pas. Cela ne fait pas fuir les caloptéryx heureusement ! Cette jolie femelle semblait intriguée par ma présence et s'est livrée sans crainte à l'objectif pendant qu'un æschne bleu patrouillait autour du saule. Caloptéryx éclatants en bordure de riviére L'éclatante splendeur des calopteryx

Le sympétrum noir

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Plus petit que les sympétrums striés et les sympétrums sanguins, le sympétrum noir (Sympetrum danae) ne se laisse pas facilement approcher. Aperçu et capté au 300mm, je ne disposais que de clichés flous et masqués par les herbes. Je suis revenu plusieurs fois avant que ce discret sympétrum daigne poser de dos et pas trop loin. Le sympétrum noir est familier des tourbières, le mâle mature se reconnait à sa couleur noire (les ptérostigmas sont noirs également) et aux taches de jaune sur son abdomen. A la lecture de sa fiche établie par K.-D.B. Dijkstra dans son Guide des libellules, je me rends compte que j'ai sans doute croisé auparavant des individus de cette espèce, confondant les mâles immatures et les femelles avec des sympétrums striés.

L'heure des lestes verts

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Les lestes verts (Lestes viridis) abondent à la Réserve naturelle de Munchhausen. Les sympétrums striés (Sympetrum striolatum) et les sympétrums sanguins (Sympetrum sanguineum) sont encore peu nombreux. En fait, ils sont peu visibles car la prairie du Grosswoerth a été fauchée la semaine dernière les privant de perchoirs. Ils s'abritent des photographes derrière les digues. Un rapide comptage des imagos permet d'estimer leur retard à une semaine ou deux par rapport à leur pic habituel sur le site. Les lestes en profitent pour coloniser les arbustes et les herbes hautes. S'ils ne semblent pas difficiles à capter parce qu'ils se posent souvent sur le perchoir qu'ils viennent de quitter, ils restent des sujets difficiles pour l'amateur de macros. Leurs yeux translucides, leurs ailes étroites, leur corps brillant sont des écueils lors de la mise au point. Heureusement, l'identification des genres n'est pas compliquée : les appendices anaux des mâles sont en

Camouflage

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Hier, en fin d'après-midi, cette femelle Sympétrum strié (Sympetrum striolatum) prenait un bain de soleil à l'étang du Hanau. Si je ne l'avais pas aperçue s'envoler quelques secondes plus tôt du chemin de caillebotis, je ne l'aurais pas remarquée tant son camouflage était parfait.

L'aeschne bleue

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Quand se posera-t'elle ? Infatigable, l'æschne bleue arpente la rive Sud de l'étang. De temps en temps, elle se querelle avec une cordulie bronzée pour ce petit territoire. J'ai beau l'observer, l'æschne reste un mystère : je ne la vois pas chasser ou dévorer une proie, ni se battre ou s'accoupler avec un congénère...

Si loin, si proche

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Je vais parfois assez loin pour capter les libellules... trop loin peut-être car j'ai photographié ce sympétrum perché dans le cerisier à quelques mètres de mon balcon...

Mise à jour

Petite mise à jour de ma galerie Photos de Darthmagus , ajout des derniers clichés pris avec le Canon 350D et de quelques liens...

Caloptéryx vierge

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Le caloptéryx vierge (Calopteryx virgo) a presque supplanté le caloptéryx éclatant (Calopteryx splendens) sur les rives du Fahrgiessen. S'il est parfois difficile de les distinguer à l'œil nu, leur comportement est sensiblement différent. Splendens mâle et femelle restent volontiers groupés dans les parties calmes du bras mort du Rhin tandis que Virgo n'hésite pas à affronter le courant. Les mâles se disputent sur les myriophilles (empêchant les femelles Anax imperator d'y pondre) sous le regard des femelles restées sur la rive à l'ombre des saules. Caloptéryx vierge femelle Caloptéryx vierge femelle Caloptéryx vierge femelle Station de Calopteryx virgo en agglomération

L'æschne bleue des Vosges

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A force de patience et de dizaines de clichés bons pour la poubelle, je suis parvenu à capter l'æschne bleue (Aeschna cyanea). Cette grande libellule semble ne jamais se poser, arpente son territoire sans relâche et le défend contre ses congénères tout en ignorant les autres libellules. A l'étang du Heimbach, les æschnes et les cordulies s'évitent et se partagent les rives sans heurts. L'æschne bleue à l'étang du Heimbach L'æschne bleue est très rapide et s'approche du visiteur comme pour le repousser. Il n'est pas rare d'en rencontrer en pleine foret loin du point d'eau qui les ont vu naitre : moins démonstratif mais tout aussi insaisissable !

L'Anax du Beilenkopf

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L'Anax napolitain (Anax parthenope) semble dominer les rives du Beilenkopf. Moins d'une douzaine d'imagos arpente l'étang. De loin, on aperçoit leurs joutes incessantes et, lorsqu'on s'approche d'une trouée dans la végétation, souvent un anax vient à votre rencontre sans agressivité, fait le tour du visiteur et s'enfuit sans hâte. Vu leur taille (environ 75 mm), il est assez facile de suivre leurs déplacements... sauf lorsqu'ils s'accouplent dans la vaste prairie fleurie qui surplombe l'étang. J'ai passé beaucoup de temps à les observer et j'en ai conclu qu'ils n'étaient pas les rois des lieux : les orthétrums réticulés les chassent sans pitié et, lorsqu'un crocothémis écarlate est dans les parages, anax et orthétrums ont la vie dure ! Au terme d'une semaine autour de l'étang et quelques dizaines de clichés, je n'ai pas trouvé d'exuvies, ni assisté à la fin d'une émergence, j'ai guetté en vain

L'Etang du Beilenkopf

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Au 19è siècle, afin de mettre un terme aux crues pluriannuelles, le Rhin a été canalisé. Il circule depuis entre deux digues. La plupart du temps, au pied de la digue principale, un canal de décharge et une voie de circulation séparent le vieux fleuve de ses affluents et de ses bras morts. Souvent des digues anciennes demeurent, abritant les hommes et leurs cultures. Le cours des affluents a été modifié, de nombreux bras morts sont retournés à l'état sauvage ou sont utilisés par des pêcheurs. Les forets humides et les rieds (littéralement "paysages de roseaux") alternent avec les gravières et les sablières encore exploitées. Les gravières abandonnées sont devenues des étangs entretenus par les pêcheurs ou sont utilisées comme polders afin de limiter l'impact des crues. La Réserve Biologique d'Offendorf est l'une de ces forets humides située le long du Rhin. Préservée de toute activité humaine, c'est une jungle inextricable. C'est en cherchant un po