Allée Nord du Grosswoerth

Observation du 20 juin 2009.

Longeant la digue en terre qui protège la prairie humide des crues de la rivière Sauer, l'allée Nord du Grosswoerth est un repaire de moustiques peu sensibles à la citronnelle ! Heureusement, c'est aussi un milieu où les odonates abondent : les lestes y apparaissent un mois plus tôt que dans le reste de la Réserve, les libellules dépressives sont toujours présentes autour des petites et profondes dépressions et les sympétrums profitent des hautes herbes pour murir.

Leste des bois, mâle

La digue en terre est plantée de chênes. Sur le talus, de hautes herbes abritent des populations de lestes des bois (Lestes dryas). Les lestes verts (Lestes viridis) apparaitront mi-juillet près de la digue Est.

Leste des bois, mâle

Les sympétrums sanguins naissent et murissent dans les dépressions de la roselière centrale du Grosswoerth.

Sympétrum sanguin

Sympétrum sanguin

La libellule dépressive règne près d'une petite mare presque asséchée. Elle me repère d'assez loin et se dérobe.

Libellule dépressive, mâle immature

Libellule dépressive, mâle immature

Commentaires

  1. Une belle série ! Je n'ai encore jamais photographié le leste des bois, je le trouve très beau et très photogénique.

    Cdt,
    Jma

    RépondreSupprimer
  2. Bien joué pour le Lestes dryas. Ça n'a l'air de rien, mais faut vraiment tomber dessus (en le cherchant on ne le trouve jamais !).
    Par contre la Libellule déprimée est une femelle ;-) .

    RépondreSupprimer
  3. Cette série oui est superbe.Mais comment fais tu pour toutes les connaitre je veux bien le savoir. Car elles sont si différentes je trouve.

    RépondreSupprimer

Enregistrer un commentaire

Vos messages sont appréciés, merci !

Posts les plus consultés de ce blog

Une vipère

Fahrgiessen